peut être que la solution est tout simplement de confiner les plus de 64 ans et de laisser le reste vivre normalement.
tout en surveillant l’évolution de la maladie.
on ne pourra plus continuer à fermer tout le pays.
le film commence par cette très belle narration.
Quand j’étais petit
on allait dans une crique aux pieds des falaises appelée : Hop Gap.
A marée basse des flaques se formaient dans
les creux de la roche
et dans ces flaques se trouvaient de minuscules
créatures marines.
Ma mère s’asseyait sur un rocher et elle m’attendait pendant que j’explorais ce
monde
je ne me suis jamais demandé à quoi elle pensait
ni si elle était heureuse
on ne se pose pas ce genre de question
pas vrai.
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ensuite un poème de : William Butler Yeats
Ni loi ni devoir ne m’ont
mené au combat
Ni grands hommes ni foule et hourra
Seule la pulsion d’une joie a guidée mes pas
Jusqu’à cet orageux fracas
J’ai pesé le contre et le pour
Me suis remémoré mon parcours
Les années à venir promettaient un souffle vain
Les années passées nous freinent ni plus ni moins
En regard de cette vie, cette mort.
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ensuite un poème de : Christina Rossetti
Je suis déjà passé
par la quand, comment, je ne saurais le dire.
je connais cette herbe de l’autre coté de la porte
ce parfum doux qui m’emporte
le chant des soupirs
les lumières qui dessinent la rive
tu as déjà été a moi
quand était-ce je ne sais
mais à l’instant ou l’hirondelle s’est envolée
à l’instant ou tu t’est retourné
le voile est tombé
le temps jadis m’est revenu
avais-je déjà tout vécu
et si le tourbillon du temps jamais ne s’endort
nos amours renaissent au file de nos vies et face à la mort
et que le jour et la nuit nous ravissent une fois encore.
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Je suis déjà passé
par la.
Ne dis pas que la lutte est vaine
et qu’inutiles sont les peines et les blessures
que l’ennemi ne s’évanouit ni n’échoue
que toutes choses sont toujours ce qu’elles furent
tandis que les vagues lassées en vain se brisent
ne semblent avancer péniblement d’un pouce
progressant tout au loin parmi anses et criques
l’océan monte alors silencieusement
ce n’est pas seulement par les croisées à l’est que lorsque entre le jour
entre aussi la lumière.
En face parait le soleil lent
combien lent
mais regarde à l’ouest s’illuminait la terre
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Je ne peux pas te demander
de vivre pour moi
on doit chacun porter son propre fardeau mais
tu es une sorte d’exploratrice pour moi
C’est toi qui ouvre la voie
tu es loin devant
Alors si a un moment tu t’arrêtes d’avancer
ben je saurais que la route est trop
longue
et trop difficile
je comprendrais qu’au bout du chemin c’est le malheur qui gagne
mais si tu continues à le supporter aussi terrible soit-il
alors je saurais que même au plus bas je pourrais tenir
parceque tu l’aura fait avant moi.
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le film finit par cette très belle narration aussi.
Au début je pensais pouvoir
te sauver
mais finalement je ne peux que t’honorer
ma mère
première entre toutes les femmes
ma chaleur et mon réconfort
ma sécurité et ma fierté
tu es celle à qui je veux faire plaisir
tu es celle que je veux entendre m’applaudir.
Mon père
premier entre tous les hommes
mon professeur et mon juge
l’homme que je deviendrais
je le sais
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Je ne sais pas lesquels.
certains des passages de ces poèmes rendent hommage
à deux innocentes jeunes filles (19 ans à peine)
mortes, sauvagement assassinées.
à quelques jours d'intervalle ces jours ci.
l'une en france 26/9/2020: victorine Dartois
plus bestial et cruel encore.
l'autre en algérie 1/10/2020:chaima Saadou.
الله يرحمهم
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